Thursday, December 18, 2008

La conversation avec l'Inconnu

Dernier Chapitre

La mort de Samba Diallo est une mort ambiguë- dans le dernier chapitre il parle avec « l’inconnu ». Il semble que Samba Diallo est toujours condamné à mourir a cause de son incapacité de devenir un hybride. Même ses derniers moments dans le roman sont bizarres et un peu tragiques- le fou, le meurtre/suicide- mais le dernier chapitre est le plus bizarre dans le roman. Nous voyons qu’il est prêt a mourir, comme il choisit la mort, «  Je t’attendais. J’ai longtemps attendu. Je suis prêt… » (p.188). Il parle a une voix « inconnu », qui lui présente comme « l’ombre ». Mon interprétation est que l’ombre signifie le doute, l’obscurité et l’incertitude. Je pense que le dernier chapitre représente un type des limbes- il n’est pas a Paradis, il n’est pas a l’enfer. Quoique je ne comprends pas le dernier chapitre, je l’aime- Kane finit le roman dans la même manière dans laquelle qu’il commence- abstrait.

Wednesday, December 17, 2008

Le mort de Samba Diallo

A mon avis, je crois que sa mort n’est pas un meurtre- comme j’ai déjà dit je crois que Samba utilise le fou comme instrument de suicide. Son incapacité de choisir contribue a sa crise de foi- quand il perd sa foi, il perd la volonté pour viver. Je suis triste qu’il croit que la vie ne vaut pas- mais il n’est pas un surprise ! Chap 9 note le dénouement de la crise de Samba Diallo, il perd sa foi et l’auteur utilise la répétition du verbe « croire » pour souligner sa situation désespérée,

 «…Je ne crois pas… qu’Azrael…eut fendu la terre en dessous…Je ne crois pas  qu’en bas…Je ne crois pas…Je ne crois plus grande chose…Je ne sais pas ce que je crois. Mais l’entendue est tellement immense de ce que je ne sais pas, il qu’il faut bien que je crois… » (p.185-186).

 Il envisage de « contraindre » la main de Dieu (p.187). Quand le fou pousse Samba à prier, Samba n’est pas heureux du tout et il refuse de prier avec lui- il n’accepte pas, en prononçant les mots interdits a haute voix, très belligérant. Cette affirmation est la catalyse de sa mort- le fou lui bat avec un arme quand il refuse de prier. Selon Getrey, sa mort « est l’aboutissement réussi d’une longue quête religieuse, d’une longue initiation qui, commencée des le Foyer Ardent, conduit, malgré les vicissitudes de la vie, au sein de l’éternité divine ».

Le debut de la fin pour Samba

Le retour de Samba aux pays des Diallobé

 

Dans le septième chapitre, le Chevalier envoie une lettre à Samba, et il veut que Samba retourne toute de suite. Typiquement, Samba retourne sans hésiter (manque de contrôle de sa propre vie même quand il habite a Paris !) Le maitre est mort, le fou est… plus fou (?!) et Demba devient le nouveau maitre et guide spirituelle des Diallobé. Le fou est très agité –  Je crois que la mort de Samba Diallo est préconçue et qu’il utilise le fou comme l’instrument de suicide a la place d’un lame ou d’une corde. Sa résistance de l’hybridité est fatale pour lui- il perd sa foi, il provoque le fou car il a une idée que venais le Paradis après la mort. Il y a des que pense qu’il est assassiné par le fou, mais je crois que l’instabilité mentale du fou, qui est bien publié, est exploitée. L’acte du fou représente un acte existentialiste, ou absurdiste. Il croit que Samba refuse Dieu et il le tuer « pour lui éviter d’être sacrilège ». Il provoque le fou car il ne peut pas voir une autre solution. Je pense qu’il semble que sa mort est inévitable des qu’il va a l’école étrangère. 

Les différences entre les deux femmes- Lucienne et Adèle

Ses relations avec Lucienne et Adèle sont un exemple très  que Samba ne peut pas devenir un hybride des deux cultures quand il est à Paris. Lucienne, une parisienne blanche, fille de pasteur, inscrite au Parti communiste. Elle est très différente de Samba physiquement et spirituellement.

 « Ses joues étaient roses…Samba avait compris ce qui lui voulait sa blonde camarade… Les grands yeux bleus de Lucienne fixaient Samba…Le visage n’était plus, autour des yeux, qu’une vague auréole blanche, rose et blonde »

 Il l’admire pour sa conviction, même si cette conviction ne correspond pas avec la sienne, « …il en avait ressenti un regain d’estime pour elle…j’en ai conçu un regain d’admiration pour toi… » (pp. 151 et 152) Lucienne est très sure d’elle, et essaie d’influencer Samba « …Si on te proposait- si un médecin psychanalyste par exemple te proposait- de guérir ton peuple de cette partie de lui-même qui l’alourdit, l’accepterais-tu ? » (p.154).

 Adèle, la petite fille de Pierre-Louis, est présentée « comme une métisse en qui la race noire domine » selon Jean Getrey, et elle est très timide « …[elle] sourit d’un air confus…puis baissa la tête sans répondre... » (p.168). Il est intéressant de noter que Samba est soulagé quand elle dit qu’elle se semble « anormale » face aux autres puisqu’elle ne pense pas dans la manière dans laquelle pensent les autres du monde occidental. Il est intéressant car Samba est évidemment un personnage seul mais il essaye de l’aider.

 

 

Chez Pierre-Louis

Chez Pierre-Louis, l’auteur présente des nouveaux personnages de Pierre-Louis, sa femme, ses deux fils, Hubert et Marc, et sa petite-fille Adèle. Il est intéressant de noter que Marc, l’oncle d’Adèle, admet aussi qu’il se semble marginalisé dans l’Occident, comme un étranger, mais le père d’Adèle, Hubert, n’a pas des problèmes avec la juxtaposition entre l’Occident et l’Afrique. Il adopte l’Occident. Tous ces gens démontrent les attitudes a l’égard de l’Occident et de l’Afrique- Hubert et ses ardeurs pour l’embrasser l’Occident, et Adèle et son oncle Marc, qui se semblent des étrangers a Paris, et ils sont des comparables de Samba pour mieux comprendre sa transition et sa mentalité, « …a travers leurs personnages différents, ils permettent de mieux situer l’évolution de Samba… ».

La conversation entre Samba et Lucienne

La conversation entre Samba et Lucienne

 

Je suis très heureux à découvrir qu’il y a la possibilité d’une « aventure amoureuse » entre Samba et Lucienne- mais je crois maintenant que ce rapport n’est pas très romantique. Il essaie de la courtiser avec des poèmes sentimentales à propos des oiseaux et des fleurs- p.148, mais Lucienne le rejet, en disant « Idiot ! » Je ne sais pas exacte en ce moment les intentions de Samba- sentiments romantiques ou sentiments amicales- Au café, ils bavardent au sujet de la politique et l’engagement de Lucienne au partie communiste. Elle reconnaît qu’il se semble exclus et marginalisé- « Je sais maintenant que ta négritude te tient a cœur » (p.155)

L’introduction de Pierre Louis

L’introduction de Pierre Louis

 A Paris, Samba rencontre un vieil antillais, Pierre-Louis, qui partage le même avis de Samba vis-à-vis l’Occident, et nous savons qu’il a essayé de lutter contre l’Occident pour defender des Camerounais (p.144-145). Pierre-Louis résume le problème de Samba -

« …Ce n’est pas l’absence matérielle de votre terroir qui vous tient en haleine. C’est son absence spirituelle. L’Occident se passe de vous, l’on vous ignore, vous êtes inutile, et cela, quand vous-même ne pouvez plus passer de l’Occident. Alors, vous faites le complexe du Mal Aimé. Vous sentait que votre position est précaire. » (p.163)

Je trouve le personnage de Pierre Louis très intéressant- Kane choit de juxtaposer un jeune homme et un vieux homme avec le même milieu- ils viennent de l’Afrique et ils essayent d’habiter en France mais tous les deux savent qu’il est différent des autres gens blancs. Peut-être Pierre Louis est présenté comme un type d’alternative du maitre des Diallobé- un vieil homme sage qui veut aider Samba.